Ce mât en bois, baptisé manche, est placé au centre de la piste, parfois enfoncé dans
le sol.
La tente est circulaire, le diamètre passant de 16 à 30 mètres selon
la taille.
La toile est fixée aux poteaux de tour et à la couronne, elle-même
maintenue au sommet du manche.
Parfois une armature de baleines fait que des panneaux
office de coupole.
L'entourage est aussi bien une toile en bois. Plus tard, des corniches ou quater poles soulèvent la toile pour soulager le manche.
La tente est en deux ou quatre parties, lacées au sol
avant le montage lorsqu'elles ne le sont pas en permanence, puis montées à l'aide d'un palan fixé à la tête du manche
Ce chapiteau conique est courant dans la première moitié du
XIXe siècle. On le trouve dans les fêtes, dans l'armée, aux colonies avec
la tente dite marabout, dans le cirque stable que John Bill Ricketts
construit à Philadelphie en 1792 ou dans celui de l'Olympic Pavilion
d'Astley en 1806.
Les entreprises spécialisées dans les chapiteaux proposent toutes le modèle de parapluie, Richardson à Londres en 1852,
Stromeyer à Constance dans les premières années du xxe siècle, Plisson
à Saint-Ouen en 1913.
dont le diamètre maximal est de 40 mètres et la hauteur de 11,40 mètres,
est un modèle dérivé du parapluie.
L'inconvénient est la position du mât qui dérange autant la visibilité des
spectateurs que le
déroulement des exercices.
Les avantages sont
la simplicité du dispositif et la facilité de son
transport.
Le canvas
d'Aaron Turner et des frères Howes est un parapluie de 23
mètres de diamètre,
ce qui donne un anneau de 5
mètres de large pour les gradins.
Thomas Cooke utilise un parapluie pour son tenting tour, vers 1836, et Gilbert
R. Spaling, ancien
pharmacien d'Albany, le premier à utiliser des lampes
à huile sous chapiteau et
un bateau sur le Mississippi pour des représentations,
ajoute vers 1856 des
corniches à son parapluie.
Afin de pouvoir
visiter des villes intermédiaires, je m'étais fait
établir un cirque portatif
de 30 mètres de diamètre contenant mille huit
cents personnes; quelques
heures suffisaient pour le monter.
On apportait d'abord quelques tombereaux de terre meuble pour la piste, on
dressait un grand mât
duquel se déroulait un immense velarium qui
devenait le plafond de la
salle, ensuite les banquettes s'étageaient en
amphithéâtre, on disposait
des tentures et les becs à gaz étaient prets
à flamboyer.
Tout cela se transportait
sur cinq voitures, douze hommes
suffisaient pour le
montage.
Pour Théodore Rancy en
1864, le parapluie est le modèle adéquat
convenant aux petites
villes ; pour Fernando, qui arrive du Cirque des
Champs-Élysées en 1872,
c'est le symbole de l'autonomie.
Le premier soin des
artistes à leur arrivée, c'est de lever le mât.
Il est soutenu par quatre
haubans.
On hisse ensuite un
chapiteau en toile imperméable généralement de couleur verte.
Lorsqu'il est
hissé:
on le tend avec soin et le
fixe sur un bandeau qui se trouve lui-même
cloué au bout des poteaux
extérieurs de façon à couvrir les places des
spectateurs.
Puis on adapte à ce même
bandeau une toile faisant tout
le tour du cirque et allant
jusqu'à terre